This trip to southern Spain came out of the blue, an unique opportunity to be guided by a friend, local to the area. She wanted to welcome us (in an all “girls’ getaway) in her home and give us a feel for her hometown’s history and gastronomy and engaging in some plain silly activities. What I will remember most from the whole stay, is the easy going attitude of the local people, stopping with pleasure and in no great hurry to give us directions and advice.
Notre base fut Cartagena, une ville avec un port naturel sur la mer Méditérranée et par conséquence bien convoitée par toutes les civilisations conquérantes à travers ses 2,300 années d’histoire. Même de nos jours, son port est extrèmement actif et est le site d’une des plus anciennes bases navales de l’Espagne. Un tour de “Barco Turístico” est notre première activité avant que les tours s’arrêtent pour la journée en cette période hivernale. Ce petit tour de bateau nous fait découvrir les châteaux, batteries côtières, phares et quais, preuves de l’importance militaire, stratégique et commerciale de la baie de Cartagena.
Our next visit on the day of our arrival was to be Cartagena’s famous Roman theatre.. well famous since 1988 when it was “discovered” accidentally, having no documents to backup its existence when the city was known as Carthago Nova at the end of the 1st century BC. Thanks to all the excavations done and the attached museum, you can appreciate the grandeur of this ensemble since 2008. Even feeling a little theatrical on the main stage.
La journée suivante, un peu plus ensoleillée pour le sud de l’Espagne, débute dans la ville de Murcia. Renommée pour sa cathédrale, on se promène sans autre but que d’admirer son architecture et faire du “people watching” sur une terrasse en mangeant une “ensaladilla rusa” sur une “rosquilla” (une salade de patates, thon et oeuf sur son gressin oval) mais avec un anchois dessus c’est une ” marineras murcianas”.
And as if the morning was not enough easy-going, we spent the rest of the afternoon back in Cartagena, tasting our first paella. And to top the experience of the seaside, with a view of a naval ship going back and forth so close to the beach.
And we did a discovery walk along a breakwater barrier, and marvelled at the street art works all done by the artist Pedro Conesa. We had to pleasure to learn about the works, by someone who was just walking by and took the time to explain the artist’s process. Over the last six years, Conesa has painted no less than 75 of the large concrete blocks that serve to the border with the sea. His specialty is 3D art and often paints an arrow on where you should stand to appreciate the best perspective.
Vous ne devriez jamais avoir peur de ce que vous faites quand c'est juste.
Il faut persévérer et attendre tout pour avoir confiance en soi.
La meilleure vie n'est pas la plus longue, mais la plus riche en bonnes actions. Dans la vie, il n'y a rien à craindre, seulement à comprendre.
The next morning we embarked on a small road trip of 3 hours towards the mythic Granada in the nearby region of Andalusia. On the route, we see the spring in full swing with the already ripened trees of mandarin orange and almond trees in full bloom.
Notre seule soirée à Granada, nous la consacrons à la découverte du flamenco, reconnu depuis 2010 par l’UNESCO dans le Patrimoine culturel immatériel de l’humanité. On pense surtout à la danse, mais le flamenco forme un tout avec le chant (cante), la danse (baile) et la musique (toque). L’Andalousie, dans le sud de l’Espagne, est le cœur du flamenco. Comme on a pu le constater, le flamenco est très dramatique et passionnel. Le jeu de talons est hallucinant et demande assurément beaucoup de concentration. Notre spectacle a lieu dans le quartier gitan de Sacromonte, où les maisons et salle de spectacle sont dans des grottes.
Visiter L’Alhambra, la dernière citadelle abandonnée par les Maures, était le premier but de notre excursion le lendemain matin. Construite par des générations de la dynastie nasride (1232-1492), elle surplombe la ville moderne de Granada. L’attraction de vouloir y entrer est irrésistible de tous les points de vue d’où on l’entrevoit.
The whole tourist complex is divided into two main sections: The Alhambra per say (in Arabic: ‘Qal’at al-Hamra’, meaning ‘red fort’) is a Medieval palace and fortress and the Generalife (Jannat al-‘Arīf, ‘architect’s garden’), is the summer palace and its gardens adjacent to the Alhambra.
Finalement notre dernière visite est pour le joyau du site, l’enceinte des trois palais nasrides encore existants de l’Alhambra: le Mexuar, le Palais de Comares et le Palais des Lions. Le Mexuar est le palais le plus ancien mais aussi le plus retouché après la reconquête par les rois catholiques en 1492. Plutôt sobre, il était le centre de la vie administrative et juridique. Au bout de la salle d’audience se trouve l’Oratoire (salle de prière), qui est orienté très précisément vers La Mecque.
Continuing on the visitors path, the second palace is preceded by the impressive courtyard called Patio de los Arrayanes (Court of the Myrtles). It takes its name from the myrtle hedges that surround the pool. The Palacio de Comares was built in the mid-14th century as the Emir Yusuf I’s official residence.
Et finalement, comme si tout ce qu’on avait vu avant n’était pas assez spectaculaire, on entre dans le Palais des Lions (Palacio de los Leones), construit dans la seconde moitié du XIVe siècle sous Muhammad V. C’est le palais des quartiers privés de la famille royale. Les salles du palais entourent le Patio de los Leones (Cour des Lions), avec sa fontaine en marbre du 10ième siècle canalisant l’eau par la bouche de 12 lions de marbre, représentant les 12 mois de l’année.
On aurait pu passer beaucoup plus de temps dans le grand Alhambra avec ses jardins méticuleux et lors de notre passage au début mars, en plein éveil printanier. Mais notre court séjour nous a quand même permis d’admirer l’ensemble de ce site extraordinaire et de se familiariser avec la période maure de l’Espagne.