Petite histoire de maisons-bateaux
Our French “houseboat” journey had finally occurred in early June. What we had seen on a tourism poster in 2008 became a long term goal as we got back in Canada sooner than expected from our stay in the Netherlands. In the mean time we had discovered that we could do some houseboating at home which we did, first in British Columbia on the Shuswap Lake in 2013 and on Temagami Lake in Northern Ontario in 2015. Very different experiences from this latest experience in France with going through locks.
Néanmoins dans nos 3 expériences, les séjours en bateau sont relativement simples à entreprendre. Il faut avoir un permis de conduire (automobile), un bon sens de la sécurité, apprendre à connaitre son embarcation et planifier les repas avec les victuailles achetées localement. Et pour le reste, on peut appeler cela du camping de luxe avec accès (ou réserve) à de l’eau et électricité dans le port des villages, des bonnes mappes et une radio pour communiquer avec notre port d’attache.
Bateau fluvial en Aquitaine
In France, we chose the region of Aquitaine amongst an impressive choice of regions. Being seduced by the prospect of navigating on the famous pont-canal d’Agen and knowing that the region looked ideal for first time navigating through locks, the Canal de la Garonne and the Baïse river became our choice back in February. To reach our Boat Base, we flew first to Toulouse and spent a few days, then made our way from Toulouse with the local train and a taxi to Le Mas-d’Agenais with all our luggage… keeping it as compact as possible.
A few weeks before the trip, the company asked that everyone on board gets familiar with the security on board with online videos. There is also a pre-departure briefing of about one hour for the captain and 2nd-in-charge. Since it was our first time going through locks on both the Baïse River and the Canal de la Garonne, we had a hands-on exercise going back and forth through the closest lock to the boat base with our instructor.
À flot
Quand nous avons été prêts à nous lancer sur notre “croisière”, nos premières heures de navigation furent pour se rapprocher du carrefour du canal de la Garonne et de la rivière Baïse avant que la lumière du soleil soit trop derrière les arbres. Notre premier port fut celui du village de Damazan. C’était un peu décevant comme port, peut-être que nous étions trop tôt dans la saison des touristes navigateurs; les bornes d’électricité n’étaient pas actives et non plus pour l’eau. Enfin, nous étions à notre début alors nos réserves étaient encore bien hautes. Le lendemain matin, nous sommes allés faire le plein de victuailles fraiches dans le village. La veille ayant été un dimanche où les épiceries ferment dans l’après-midi jusqu’au lendemain, nous n’avions pas pu faire une épicerie complète… mais on avait du cassoulet et du vin acheté à Toulouse pour notre premier souper. Une promenade dans le Damazan au soleil couchant a terminé notre première journée sur notre chalet flottant.
Direction Nérac
The first full day of navigating was to be one of longest one for our 3-person navigation team. Our journey took us 7 hours going through 8 locks and at a maximum of 6 km/hr to do 26km on the Baïse river. Almost all the locks on our week long journey in the region have been automatized. This video is a good summary of the steps to go through these self-operating locks “Franchissement d’une écluse“.
La Baïse étant une rivière sauvage traversant la région culturelle de la Gascogne, son paysage étant plutôt forestier entre les écluses parce que les terres sont agricoles donc privées. Nos nuits seront donc passées à être amarrés dans un port fluvial plutôt qu’en pleine nature. Notre deuxième nuit se passera dans celui de la très charmante ville de Nérac. Nérac est fière qu’Henri de Navarre, qui deviendra par la suite le roi Henri IV y installe sa cour durant 6 années (de 1576 à 1582). Le château-musée d’Henri IV (dont il reste seulement l’aile nord) n’était pas encore ouvert pour la saison lors de notre passage. Nous avons pris le repas du soir dans un sympathique bistro avec vue sur la rivière (auvents rouges sur la photo).
Down and up the river
Back on the river again the next morning early enough to be first at most locks in order to avoid waiting for the sas to fill out (or empty) again from the previous boat passage. Reaching our next stop would take us about 3 hours going through 7 locks.
Moncrabeau est un beau petit village accroché à son coteau avec une belle vue sur la vallée de la Baïse et en plus une proclamation d’être la capitale des menteurs depuis 1748! À l’époque, des bourgeois se réunissaient alors sous la halle et se racontaient des histoires. De nos jours, l’académie écoute les prétendants au titre annuel du «Roi des Menteurs » chaque premier dimanche du mois d’août autour du fauteuil des menteurs en plein centre du village lors d’un festival. Un circuit piétonnier avec des panneaux humoristiques facilite la découverte de Moncrabeau.
Moncrabeau would be our most southern stop on the Baïse river before turning around towards the canal de la Garonne. Again leaving as soon as the locks open in the morning was key to our long day of cruising: the locks would be open on our side as long as nobody else has had time to go through them before us. Even though the locks are automatized, they are only operational from 9h to 19h, from April 1st to October 31st. If the lock is not open on your side, you need to activate it, wait for the level to be risen or lowered for your side of entry, enter when the doors open, get settled and activate the valve again and wait for the sas to fill or empties… twice the waiting time.
Sur notre dernier long périple sur cette rivière “sauvage”, je me suis mise à observer un héron qui s’envolait toujours en aval (devant nous) et se posait à l’abri des regards soit à gauche, soit à droite.. pour s’envoler de nouveau en avant quand on approchait. J’ai pris ma caméra avec ma plus longue lentille, me suis installée sur le devant du bateau et anticipé ses envolées le mieux que j’ai pu avec notre vitesse de croisière de 5km/h.
Vianne la fortifiée
L’ancienne région de l’Aquitaine faisait partie des territoires que se disputait la France et l’Angleterre au 12e siècle. Au moment où la duchesse d’Aquitaine, Aliénor, épouse Henri Plantagenêt, peu après avoir été répudiée par Louis VII roi de France, l’Aquitaine devient un cadeau de mariage pour Henri qui sera couronné roi d’Angleterre en 1154. Au 13e siècle, l’Aquitaine voit apparaître de nombreuses villes nouvelles et fortifiées : les Bastides.
La construction de celle de Vianne débute en 1324, alors territoire anglais et est l’une des rares bastides du Sud-Ouest à avoir conservé son système de fortifications, ses remparts, portes et tours.
On our fifth day of navigation we left the river Baïse to go on the famous “canal de la Garonne”. Built in the 19th century, this man-made canal was built for boats to travel between the Mediterranean and the Atlantic avoiding the turbulent currents of the Garonne River. Our route would lead us east to Agen and going over on its picturesque “Pont-Canal”.
On passe à Agen, la plus grande ville de la région de l’Agenais une belle après-midi rendue très intéressante à nos yeux par la découverte dans leur musée d’art de quelques oeuvres d’un très grand peintre roumain, Nicolae Grigorescu (1838-1907). Il n’y en avait seulement que 2 exposées mais le musée a dans sa collection 12 de ce peintre. Ils furent donné au musée d’Agen par un Dr Louis Brocq et Mme Brocq dans leurs successions (1928 et 1941).
The next morning after quite a thunderstorm outside our little boat during the night, we turned back again to reach the “cross-roads” of the canal and the river, Buzet-sur-Baïse. The weather had quite changed from the sunny skies we had all week. But on that day, it was my most epic bird sighting ever! a kingfisher! Like for the grey heron, I tried my luck at getting a decent picture of one that kept changing places. Not too bad of a photo considering all my stability issues to get this bird into focus.
La petite ville de Buzet-sur-Baïse est une escale très agréable en étant célèbre pour ses vins et sa dynamique coopérative de vignerons. Nous avons une dégustation sympathique après la visite du château local (en restauration majeure). L’église Notre-Dame-de-Buzet était superbe de simplicité et nous l’avons eu pour nous pendant notre visite.
And for our very last journey, we returned to our boat base, Le Mas-d’Agenais. We had arrived too short of our departure time six days prior and since we had to surrender the boat at 9h00 the next morning, it was best to spend our last night in the port. We were lucky to see “the claim to fame” of that village which had just came back from a 7 year restauration, the “Christ sur la croix” from Rembrandt.
Here’s its incredible story “Un Christ sur la croix de Rembrandt retrouve sa place à l’église du village du Mas-d’Agenais, dans le Lot-et-Garonne” and on that high note, I end this long post hoping you have caught some of our happiness and fulfilment during our cruise in the South-West of France.