En planifiant cette escapade en Italie (Rome et Milan), l’option du train semblait toute appropriée. La durée du trajet était seulement de 3 heures (pour 500 km) tandis que l’option avion plus les transferts en bus aurait probablement pris plus de temps sans compter la sécurité des aéroports et l’administration additionnelle du passeport “vaccin covid”. Alors dès notre arrivée, nous étions frais et dispos pour aller explorer le centre de Milan.
Contrairement à Rome, Milan n’a pas tant de ruines conservées de l’ère de l’Empire Romain. Une bonne raison fournie par notre guide d’un “Free Walking Tour” est que Milan étant au nord de l’Italie et que les invasions barbares y ont passé plus de temps à faire leur ravages. Mais grâce à son importance tant géographique qu’économique Milan a pu se développer assez pour devenir la deuxième grande ville d’Italie tout se distinguant mondialement pour la mode et le design.
Notre première réservation de billet fut pour admirer pendant 15 minutes (à coût de 1 Euro par minute) la fameuse fresque murale de La Cène (le Dernier Souper) de Léonard de Vinci. Si le tourisme aurait pleinement repris lors de notre passage, il y aurait été presque impossible de trouver des places seulement quelques jours avant puisque les billets se vendent normalement très rapidement surtout avec les compagnies de tours guidés. L’importance de cette fresque réside surtout dans le traitement du sujet quand Jésus annonce qu’il sera trahi par quelqu’un assis à cette table. Plusieurs siècles de retouches et un nombre de catastrophes (humaines et naturelles) a fait qu’un travail de restauration majeur de 21 ans (completé en 1999) fut nécessaire pour découvrir l’image la plus proche de l’originale possible. Visionnez ce vidéo qui explique l’histoire de la restauration The da Vinci puzzle: Restoring The Last Supper – BBC News
After this morning stop, we head out farther from the city center towards the Monumental Cemetery of Milan. Often in big European cities, cemeteries end up being open-air museums to be freely enjoyed for everyone. The styles and sizes of the mausoleums vary greatly and some rivalled by their “outside the box” concept. And at the entry of the one in Milan, the majestic Famedio, or “Temple of Fame” where the illustrious dead of Milan have their plaque (most “bodies” are actually buried elsewhere on the cemetery’s grounds).
We do make a point of visiting the major Art Museums even if we lack the knowledge and deep appreciation for the specific time period they are specializing in. The Pinacoteca di Brera, the most important art museum in Milan thanks to Napoleon who supplied it with the loot accumulated through his campaigns in northern Italy, was captivating in the sense that for every painting a note had carefully been composed to put the artwork into context or tell why it is considered important. A true value of a museum is to give the general public something to hold on to after they left. All the collection of mostly Italian Renaissance artworks including those notes and where they are located are on their website “Pinacoteca di Brera“
Pour notre dernier jour, nous avions rendez-vous pour notre tour guidé avec Marco, un personage coloré qui a une mémoire des noms que je lui envie! Notre parcours finit sur une note d’art social, un signe de main en marbre blanc. L’oeuvre n’a jamais été expliquée par l’artiste Mauricio Cattelan donc les théories vont bon train puisque l’artiste a spécifiquement choisi que l’oeuvre soit installée devant la Bourse de Milan. Mais la main serait du mauvais sens si on y pense bien…
And finally, visiting Milan without getting closer to the Duomo di Milano (Milan Cathedral) is unthinkable and unavoidable because the streets in the old center of Milan are leading to it. Its plan for construction started in 1386, just after the lord of Milan, Gian Galeazzo Visconti expanded the already rich area of Milan with the annexation of surrounding cities (Verona, Vicenza, Padua, Pisa, Persua and Bologna). In fact, Visconti was already laying out the plans to buy himself the official title of Duke from the Holy Roman Empire in 1395. And so the architecture of this Duomo, departing from the typical Milanese’s style and material of construction, is in the French-German Gothic style and in marble to show the importance of Milan in this new alliance.
Technically, the cathedral took nearly six centuries to complete from 1387 to 1965. Considering all the details and the complexity to plan such a high structure in marble, I would say that it is understandable. The exclusive pink marble from the Candoglia Quarry is still being used for the ongoing renovations. The general entry fees includes the access to portion of the interior, the nearby museum and for an added supplement (depending of your energy left) the terraces on top.
Après chacune de nos longues marches, nous retournons vers notre chambre d’hotel pour nous reposer et faire une sérieuse recherche pour notre repas du soir… ou comme on l’a constaté, comment débuter notre soirée à la manière “italienne du nord” : l’heure de l’apéritif. C’est un choix conflictuel pour un touriste. Si on prend un cocktail ou deux, on finit par grignoter. Si on attend que les restaurants ouvrent vers 19h30, on prend un bon repas avec du vin. Mais l’offre des bars “aperitivo” est définitivement tentant. Et à Milan, l’heure est partagé avec des amis ou collègues de travail. Mais on a coupé la poire en deux… premier soir, on commence par un drink et on grignote un buffet simple parce que le choix de cocktails était très attirant. Le deuxième soir, on s’offre un souper dans une belle pizzeria conviviale avec un bon vin italien. Le troisième soir, on commence par un drink mais je me dois de goûter un risotto milanais avec son osso bucco en cette dernière journée d’un beau séjour dans les deux plus grandes villes d’Italie.