Notre ville de départ pour démarrer cette quête de lavende en fleurs fut Lyon, un point de rendez-vous facile pour notre quatuor de voyageuses arrivant de trois pays différents. Mais avant de se lancer sur les routes de la Drôme provençale, nous ne résistons pas de séjourner dans la grande ville pour 2 nuits. Reconnue internationalement pour sa gastronomie, un “food tour” ou balade gourmande était tout à fait indiqué pour parler d’histoire de Lyon et nous remplir l’estomac dès 10h30 le matin.
On our first stop, we started early with the sustainable stuff, the mâchon eaten by the canuts. In the 19th century, as those weavers of the Lyon silk industry needed to start their day very early in the morning, they took a break around 9h-10h to grab a snack made up of all kind of pork products and washed down with a glass of Beaujolais. Our second stop, we indulged into the local cheeses, specifically the soft cheeses called “cervelle de canut” and the Saint-Marcellin.
We did try to burn some of those extra calories as we explored Lyon. Located at the confluence of the rivers Rhône and Saône, two major areas offers a lot to the tourist- walker. The Vieux Lyon on the west side of the Saone River where the preserved medieval neighbourhood is recognized by the UNESCO as a World Heritage site was our base for 2 nights/1 day. It sits in the shadow of the Fourvière Hill and the magnificent Basilica Notre-Dame of Fourvière overlooking all of Lyon. To reach the top of the hill you can exhaust yourselves with its steep slopes called “montées” or take a 10 minute ride in its funicular.
Et le lendemain nous étions fin prêtes pour rejoindre notre quartier général pour notre quête de lavende en fleurs, un gîte logé dans un hameau, une vieille maison de ferme nouvellement adaptée pour des séjours de groupe. La région de la Drôme provencale regorge de petits villages plus charmants les uns que les autres comme Mirmande, déjà classé comme un des plus beaux village de France et voté en 2018 pour le village préféré des français. Au moment de notre passage fin juin, la saison des vacances ne faisait que commencer alors l’achalandage était encore à son minimum.
Le lendemain, ce fut une journée couleur lavende. Des champs s’étallant de chaque côté des routes secondaires, il y en a eu des arrêts en plein soleil en ce début d’été. Heureusement que je venais juste de m’a acheter un beau chapeau crocheté en raphia fabriqué en France, un souvenir pratique. Alors sans plus attendre, voici des photos, une par arrêt de la première journée officielle de notre “Lavender Fields Frenzy”.
At the end of the day, we returned to the same first village we explored yesterday, Mirmande, to have dinner and take advantage of the end of day lighting.
Second day, repeat. Lavender field and irresistible French villages. We felt fortunate to wander around and make memories and worry just enough to be in time for our dinner reservation. And here’s proof I was not alone.. just girls with a mission to “shoot” flowers.
And finally, the following morning we said goodbye to our friendly host and left her charming and quiet farm house where snails and scorpions (!) are long term guests. We did also our final flower photo stop at a nearby sunflower field this time, conveniently close to our lodging.
Sur notre chemin de retour vers Lyon pour attraper nos vols de retour à la maison tôt le lendemain matin, notre hôte nous avait parlé du Facteur Cheval. Dans la ville de Hauterives, Ferdinand Cheval, facteur rural de son métier, a imaginé de construire son “palais idéal” à partir des roches amassées le long de son parcours de 33 km pour livrer le courrier à travers la région. Un projet totalement unique et stupéfiant commencé en 1879 alors qu’il avait 43 ans. Inspiré par des cartes postales et premiers magazines illustrés qu’il a distribué, il va bâtir son palais seul dans son potager et y consacrer 33 ans de sa vie. Le ciment et la chaux sont les seuls matériaux qu’il a acheté pour la construction, le reste étant des roches locales.
Vers 1920, Ferdinand Cheval sera reconnu comme un précurseur de l’architecture surréaliste par André Breton, Max Ernst et Valentine Hugo entre autres, qui visitèrent en personne ce palais extraordinaire. En 1969, il fut classé monument historique de la France par André Malraux considérant le Palais comme le seule exemple d’architecture naïve. Et c’est sur ces images qui ne donnent qu’une faible idée de l’acharnement du facteur Cheval que se termine mon récit de cette frénésie de photographie des champs de lavande en France.